Le petit déjeuner protéiné comme traitement de la dépression

par | 17 Nov 2021 | Accords et Corps

De l’importance des protéines au petit déjeuner pour synthétiser des neurotransmetteurs et prévenir ou guérir la dépression


Moins de dépression chez les Rosbifs que chez nous, les Frogs ?

Peut-être ! Car le fameux petit déjeuner anglais riche en protéines (œufs, bacon, etc.) est probablement le premier remède naturel pour se prémunir de la dépression ! Si vous voulez retrouver la force du taureau joyeux et quitter la couleur verdâtre de la grenouille neurasthénique, vous pourriez commencer par instaurer un petit déjeuner protéiné…

En effet les protéines que vous ingérez le matin avant 10 heures seront métabolisées tout au cours de la journée de sorte que votre cerveau soit bien approvisionné en neurotransmetteurs. Ainsi, la dopamine pour le plaisir, la libido, la motivation, la concentration, la mémoire ; la noradrénaline pour l’énergie ; la sérotonine, pour le calme, la paix, le bien-être et la mélatonine pour un sommeil profond et réparateur émaillé de rêves colorés pourront faire leur office. Sans ces éléments (les neurotransmetteurs), les médicaments usuellement prescrits (antidépresseurs) resteront le plus souvent insatisfaisant concernant les symptômes de dépression puisqu’ils agissent sur le flux des neurotransmetteurs sans en apporter. En effet, s’il n’y a pas de train sur la voie ferrée, vous pouvez toujours entretenir et dégager la voie, il ne roulera pas plus vite. Les neurotransmetteurs sont le train. Les médicaments, eux, des régulateurs d’aiguillages grippés et trop peu fréquentés.

 

Faire une entorse à nos traditions culturelles françaises…

Par conséquent, dans la perspective d’éloigner la dépression et de renouer avec une meilleure énergie vitale, remplacer le pain, la confiture, le lait, les céréales, les jus de fruits, les viennoiseries, les yaourts par une portion de protéine animale – œufs, poissons gras (sardines, maquereaux, harengs), viande – et de légumes cuits ou crus peut changer votre vie.

Sans compter que se convertir aux protéines au petit déjeuner va souvent de pair avec renoncer aux glucides dès le matin. Or l’absorption de glucides dès le matin (pain, céréales, jus de fruits, sucre dans le café, etc.), si l’on ne pratique pas de sport intensif, va engendrer tout un tas de problèmes dont la fatigue, les coups de pompe toute la journée, les accès d’irritabilité avec fringale dus à l’hypoglycémie réactionnelle, etc. C’est comme ça qu’après un petit déjeuner bien français, on se retrouve avec une crise de « gargouillis » dès 11 heures, déconcentré et obnubilé par son déjeuner sur lequel on finit par se jeter avec voracité… pour ensuite somnoler jusqu’à 4 ou 5 heures de l’après-midi avant d’avoir à nouveau faim. Avec un petit déjeuner protéiné, ces désagréments deviendront vite un mauvais souvenir !

Outre la prise de protéines le matin, d’autres conditions sont utiles et même nécessaires pour assurer une synthèse de neurotransmetteurs et un fonctionnement neuro-psychique optimal. Nous en parlerons dans d’autres billets.

 

Pour les professionnels œuvrant dans la relation d’aide intéressés par les liens entre microbiote, micronutrition et états mentaux, la formation Accords et Corps en fournit une très bonne sensibilisation.